«Tiens j’ai cru voir un grosminet» Mooncake, le 9 septembre 2024 @ 11:04 - 0 réaction(s)
Cat Quest 3 est le nouveau titre du studio The Gentlebros, dont la petite équipe se dévoue corps et âme depuis ses débuts sur cette licence. Il s’agit d’un action RPG 2.5D qui met en scène chats, chiens et rats, cette fois-ci dans une aventure de piraterie.
A l’abordage mouchaillon
L’étoile polaire, un trésor légendaire tombé du ciel, est censée assouvir n’importe quel désir. Il y a des années, les quêteurs, un antique équipage pirate, l’ont trouvée et se sont empressés de la cacher pour que personne ne s’en empare. Le trésor est devenu une légende, mais tous les pirates sont à sa recherche et le plus près d’y parvenir est le roi pi-rate (jeu de mot avec Rat). Dans ce nouvel opus, le joueur incarne le dernier des quêteurs, un chat marqué du signe de l’étoile polaire, accompagné du capitaine Chapotté, à l’aide duquel il faudra retrouver l’étoile polaire. En somme, c’est un peu une quête à la recherche du One Piece. Et ce n’est là qu’une des nombreuses références que l’on peut trouver au sein de Cat Quest.
En effet, que ce soit dans la trame principale ou dans les nombreuses quêtes secondaires, tout est prétexte à fournir pléthore de clins d’œil. Les noms des lieux à visiter ont tous un point commun avec la piraterie, on y retrouve même certains personnages emblématiques comme la magichienne Bonney, qui fait référence à la célèbre pirate. La culture comme la pop culture de manière générale y sont très représentées. Il est possible de croiser le fer avec l’équipage pirate musical Métalichat, d’affronter l’entité cosmique Cathulhu ou même de visiter le niveau en pixel du château de Dratcula, superbe clin d’œil à l’univers de Castlevania. La narration de Cat Quest tire clairement sa force du nombre indécent d’easter egg non dissimulés qu’il est capable de présenter au joueur de façon intelligente et amusante.
Un gameplay toujours aussi chatisfaisant
La prise en main du jeu est toujours aussi simple et efficace, un bouton d’attaque et un bouton d’esquive constituent le b.a ba du combat. Notre personnage dispose d’une arme de corps à corps, qu’il est possible d’échanger contre une arme à distance et de la magie. Il peut être équipé de pièces d’armure pour la tête et le torse et, selon son niveau, d’un certain nombre de reliques. Le nombre de types d’armes différents est assez faible. Les armes de corps à corps sont constituées d’épées, de boucliers ou de griffes. Quant aux armes à distance, elles se cantonnent aux pistolets et aux baguettes magiques. Cependant, les armes, comme les tenues, disposent toutes d’un effet unique, tel que l’augmentation des dégâts ou de la vitesse d’attaque, ou le vol de vie. Au total, il existe plus d’une vingtaine d’armes et de reliques, dix sortilèges et pas loin d’une cinquantaine de tenues, de quoi créer un bon nombre de combinaisons pour varier son gameplay selon les envies et les situations.
La grande nouveauté de cet opus concerne le combat naval. En tant que pirate, nous possédons un navire pour explorer les mers et affronter les équipages rivaux. Le combat se passe désormais aussi bien sur terre qu’en mer. Comme pour le personnage, il est possible d’améliorer le navire en lui offrant divers bonus et en équipant des boulets de canons spéciaux pour faire plus de dégâts.
Chaque ennemi éliminé laisse tomber de l’expérience et de l’or. L’expérience permet de gagner des niveaux, ce qui augmente les statistiques générales de notre quêteur. Elle sert aussi à déverrouiller des emplacements de reliques, aussi bien pour notre personnage que pour notre bateau. L’or, quant à lui, permet d’améliorer toutes les pièces d’équipement. Il est également possible d’améliorer les sortilèges à l’aide de cristaux magiques trouvables grâce à des missions, des énigmes ou encore sur certains boss.
Les plus complétionnistes prendront plaisir à écumer la plus petite parcelle de map afin de trouver tous les trésors et de débloquer tous les équipements. Quant à ceux qui cherchent un peu de challenge, il existe une tour de l’infini dans laquelle le but est de combattre le plus d’ennemis possible dans un temps imparti, et ainsi de descendre chaque étage dans les plus brefs délais. Il faudra pour cela bien optimiser son équipement et bien se préparer pour chaque combat.
Un des points forts du titre repose également sur son accessibilité. Le jeu conviendra tout autant à un public jeune qu’à un public adulte. Il propose deux niveaux de difficulté, simple et normal, le normal étant déjà relativement facile. Le scénario, comme les mécaniques de jeu à la portée de tous, en font une parfaite entrée en matière pour les plus jeunes. De plus, il est possible d’y jouer en solo comme en coop, parfait donc pour passer un moment vidéoludique familial.
Mignon et chatoyant
Visuellement, Cat Quest s’est encore amélioré. Le rendu en 2.5D avec le personnage qui se déplace sur une map fixe est encore plus fluide, le jeu est riche en décors et haut en couleurs, et on prend plaisir à parcourir les différentes mers et les îles qui les composent. Le titre dispose d’un bestiaire d’animaux variés et édulcorés. Le côté cartoon / bande dessinée rend honneur au jeu et, encore une fois, conviendra parfaitement aux plus jeunes. Le seul hic se situe au niveau de la bande sonore qui, bien que sympathique, est assez redondante et passe en boucle sans jamais s’arrêter. Le travail sur la direction artistique reste tout de même à saluer dans sa globalité.
Testé sur Xbox Series X